4 octobre 2020by Eric

Les assemblées de Dieu fonctionnent de nos jours, pour la plupart, sur une organisation dite « pyramidale ». Nous avons un pasteur à la tête de l’assemblée qui coordonne les autres membres de l’église, il est parfois assisté d’un assistant pasteur ou d’un évangéliste. S’il existe un collège d’anciens dans l’assemblée, il n’a pas le rôle qui devrait être le sien dans l’église mais a été plutôt désigné pour appuyer la « politique » du pasteur, celui-ci ayant le cas échéant désigné lui-même les anciens. D’où nous vient cette vision des choses et en quoi elle s’éloigne de la vision qu’a le Seigneur Jésus-Christ pour son Eglise?

La première fois que Jésus parle de l’Eglise, c’est dans le livre de Matthieu au chapitre 16 au verset 18  « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » . C’est Jésus qui bâtit son Eglise et non un homme. Beaucoup de « pasteurs » pensent qu’ils bâtissent leurs églises comme si c’était eux qui avaient donné leurs sangs sur la croix pour sauver les pécheurs. Lorsque Jésus dit à « Pierre » , en grec petros qui veut dire pierre, que sur cette « pierre » en grec petra qui veut dire rocher, je bâtirai mon Eglise, il veut simplement dire qu’il va la bâtir sur le rocher c-à-d Jésus lui-même (la pierre angulaire que les bâtisseurs ont rejetés) avec les « pierres vivantes » que nous sommes.  « … et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.  » 1 Pierre 2:5. L’Eglise n’est donc pas une organisation humaine et vouloir lui imposer des systèmes d’organisations humains ne peut que la dénaturer. L’Eglise est issu de Jésus-Christ, son origine est céleste, c’est le corps de notre Seigneur et Il en est la tête. Or, nous n’avons jamais vu un corps fonctionner sans tête, cela donnerait un monstre. C’est précisément ce qui se passe avec l’Eglise visible aujourd’hui, c’est un corps sans tête qui ne sait pas où elle va ! L’Eglise n’est pas l’entreprise du pasteur pour qu’il s’enrichisse.

Comment donc cette Eglise fonctionnait du temps de Pierre, Jean et Jacques? Il est étonnant de voir que le nouveau testament comporte la mention apôtres au pluriel soixante trois fois; le mot pasteurs quant à lui n’est utilisé qu’une fois dans Ephésiens 4:11 et il est cité au pluriel. Malgré cela, la doctrine du cessationnisme nous apprend que les apôtres et les prophètes ont cessés d’exercer leurs ministères après la mort des apôtres de l’agneau au premier siècle après Jésus-Christ et qu’il ne reste plus que le ministère de pasteur, d’évangéliste et de docteur qui fonctionne dans l’Eglise. Cette doctrine, développée par Calvin, se base sur ces trois versets de 1 Corinthiens 13 : 8 -10  « La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,  mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. » . Il a considéré que ce qui était parfait, c’était le canon du Nouveau Testament qui a été clôt pour l’Eglise d’occident aux synodes régionaux de Carthage de 397 et de 419. Il découle de cela, que non seulement les ministères cités antérieurement n’existent plus mais qu’en plus les prophéties ont cessé, le parler en langues, les miracles et guérisons, la manifestation du Saint-Esprit ou charismes. Ces choses étaient pour l’Eglise des apôtres du premier siècle. Il a oublié que Dieu est le même aujourd’hui et éternellement. De plus lorsque Paul parle de ce qui est parfait, il fait allusion ici à la résurrection.  Lorsque nous lisons les écritures, nous voyons dans 1 Corinthiens 12 : 28 qu’il est dit :  « Et Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtressecondement des prophètestroisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. » Le terme grec pour premièrement ici se dit proton et signifie principalement, d’abord, premier dans le rang. C’est donc un ministère principal qui est nécessaire à la vision du corps de Christ. Effectivement, l’apôtre Paul dit lui-même qu’il a posé le fondement comme un sage architecte. Le ministère apostolique est donc un ministère de fondement, il est primordiale au fonctionnement de l’Eglise. Les apôtres modernes vont ramener toujours le peuple au fondement biblique qui ont été posés par les apôtres et les prophètes de la nouvelle alliance.  « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. » Ephésiens 2:20. On le voit tout au long des actes des apôtres, les ministères étaient au milieu du peuple et aucune distinction vestimentaire ne les différenciait avec le reste des brebis. Nous sommes loin de la distinction qui se fait aujourd’hui entre clergé et laïc. Effectivement, dans le sacerdoce lévitique, les sacrificateurs devaient pour officier dans le temple, porter l’éphod et un vêtement en lin (image de la sanctification) or depuis le sacrifice de Jésus à la croix, nous ne sommes plus sous ce sacerdoce. « Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce lévitique – car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple – était-il encore nécessaire qu’il paraisse un autre sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car, le sacerdoce étant changé, il y a aussi nécessairement un changement de loi. »

De plus, le « pasteur » chef d’orchestre d’aujourd’hui, règne plus sur les brebis en les dominant qu’en les nourrissant. Bibliquement parlant, nous n’avons jamais vu un homme seul diriger une assemblée. Dieu, connaissant très bien les hommes, a établi plusieurs anciens qui doivent travailler en collège, afin que si l’un ou l’autre s’écarte ou ne s’enfle d’orgueil, les autres puissent le ramener sur le chemin. Ces hommes, malgré la grâce qui reposent sur leur vie, sont encore faillible et tendent vers la perfection. Ils doivent se conduire comme des modèles mais il ne faut pas oublier que le modèle par excellence c’est Jésus de Nazareth. Si les modèles humains sont faillible, le modèle divin, Jésus, ne l’est pas.

Le modèle d’organisation pyramidale a été mis en place à partir du concile de Nicée en 325 après J.C. lors de la naissance du christianisme d’état. Le Saint Esprit a été remplacé par la liturgie et une organisation ecclésiastique inspirée de l’ancienne alliance et du sacerdoce lévitique ainsi que de la prêtrise des temples grecs et païens. Prêtre se dit hiérus en grec, ce qui a donné le terme hiérarchie. Un conception inconnue des premiers chrétiens qui savaient qu’ils étaient tous des sacrificateurs selon Apocalypse 1: 6  « et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, … »  et 5 : 10  « … tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » La séparation entre le clergé et le peuple, le cléricalisme, est né. Il y a d’un côté, les professionnels de la religion qui ont fait des études de théologie et de l’autre les laïcs, du terme grec laos, le « peuple ». La tour de Babel a été reconstruite dans l’Eglise, où le sommet de la tour, les pasteurs, les prêtres, les révérends, les évêques, les archibishops, le pape, les cardinaux, touchent le ciel; ils ont un contact privilégié avec Dieu, ce sont les médiateurs entre Dieu et le peuple. Dans la Bible, nous voyons un seul médiateur entre Dieu et les hommes, c’est Jésus-Christ homme (1 Timothée 2:5). Tous ceux qui s’arrogent ce privilège à la place de Christ sont des antéchrist. L’appellation du pape en tant que vicaire du Christ sur la terre est tout bonnement une hérésie, Vicarius voulant dire en latin remplaçant.

Revenons au modèle biblique où Jésus est au centre et où les serviteurs sont au service du peuple et non l’inverse.

Publié originellement le 20 février 2014 sur https://serviteurinutile.wordpress.com/2014/02/



4 octobre 2020by Eric

Voilà bien un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre : la dîme est-elle encore d’actualité? Pourquoi ce sujet est-il si sensible? Une assemblée peut-elle fonctionner sans la dîme, comment paiera-t-on le pasteur? Voilà autant de questions qui méritent réflexion. Pour répondre en quelques mots, il faudrait d’abord définir la dîme et voir dans quel contexte le Seigneur l’a prescrite au peuple juif. Le mot dîme vient de l’hébreu ma’aser ou ma’asar qui veut dire la dîme, dixième partie. On comprend déjà qu’il s’agissait de la dixième partie des biens que l’on donnait à Dieu.

Lisons d’abord deux passages de l’écriture qui vont nous éclairer, d’abord Deutéronome 14 : 22-29 :  « Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que rapportera ton champ chaque année. Et tu mangeras devant l’Eternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les premiers–nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l’Eternel, ton Dieu. Peut–être lorsque l’Eternel, ton Dieu, t’aura béni, le chemin sera–t–il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, à cause de ton éloignement du lieu qu’aura choisi l’Eternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom. Alors, tu échangeras ta dîme contre de l’argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras au lieu que l’Eternel, ton Dieu, aura choisi. Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l’Eternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille.  Tu ne délaisseras point le Lévite qui sera dans tes portes, car il n’a ni part ni héritage avec toi. Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dîme de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes. Alors viendront le Lévite, qui n’a ni part ni héritage avec toi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains. » et ensuite Nombres 18:26-32:  « Tu parleras aussi aux Lévites, et tu leur diras : Quand vous aurez reçu des enfants d’Israël les dîmes que je vous ai donné à prendre d’eux pour votre héritage, vous offrirez de ces dîmes l’offrande élevée de l’Eternel, savoir la dîme de la dîme. Et votre offrande élevée vous sera imputée comme le froment pris de l’aire, et comme l’abondance prise de la cuve. Vous donc aussi vous offrirez l’offrande élevée de l’Eternel de toutes vos dîmes que vous aurez reçues des enfants d’Israël, et vous en donnerez de chacune l’offrande élevée de l’Eternel à Aaron Sacrificateur. Vous offrirez toute l’offrande élevée de l’Eternel, de toutes les choses qui vous sont données de tout ce qu’il y a de meilleur, pour être la sanctification de la dîme prise de la dîme même. Et tu leur diras : Quand vous aurez offert en offrande élevée le meilleur de la dîme, pris de la dîme même, il sera imputé aux Lévites comme le revenu de l’aire, et comme le revenu de la cuve. Et vous la mangerez en tout lieu, vous et vos familles ; car c’est votre salaire pour le service auquel vous êtes employés dans le Tabernacle d’assignation. »

De ces deux passages, nous pouvons comprendre qu’il y avait quatre sortes de dîmes. La première était prélevée sur la récolte et le bétail, elle était mangée par la famille elle-même avec ordre de se réjouir et d’aller à l’endroit que l’Eternel aura choisi (à la tente d’assignation et après la construction du temple à Jésusalem). La deuxième était prélevée tous les trois ans et était donnée à l’étranger, l’orphelin et la veuve. La troisième, elle-aussi prélevée tous les trois ans, était donnée aux Lévites qui n’avaient pas d’héritage en Israël. Dans une nation où la terre était la seule richesse, la tribu de Lévi n’avait d’autre héritage que ce que les autres tribus leurs versaient à travers la dîme. Pour la quatrième, les lévites devaient reverser aux fils d’Aaron, les sacrificateurs, la dîme de la dîme, autrement dit le dixième du dixième qu’ils avaient eux-mêmes prélevés sur les autres tribus. En effet tous les sacrificateurs étaient Lévites, mais tous les lévites n’étaient pas sacrificateurs, il n’y avait que la lignée d’Aaron qui l’était. De plus c’était les juifs qui étaient assujettis à la dîme, pas les païens. Historiquement, les premiers chrétiens (l’Eglise primitive) ne prélevaient pas la dîme. On ne le voit d’ailleurs pas dans le livre des actes ou dans les écrits que les apôtres nous ont laissé.

Les dîmes ont été adoptées par l’Église Catholique au septième siècle après Jésus-Christ. Elles sont mentionnées dans les conciles de Tours en 567 et de Mâcon en 585 et elles ont été officiellement reconnues et généralisées sous le pape Adrien II en 787. Les paysans devaient offrir un dixième de leur récolte, alors que les artisans devaient offrir un dixième de leur production. L’apparition d’un clergé « salarié » dans l’Eglise va amener un des « pères de l’Eglise » , Cyprien de Carthage, à se pencher sur le fonctionnement clérical de l’ancienne alliance. Il va alors remettre la dîme en place pour pouvoir payer les prêtres. Les évêques vont alors abuser de ces prérogatives pour mener une vie de château, les dîmes ne suffisant plus, ils mettront en place la vente des indulgences durant le moyen-âge. Ce qui va amener un moine allemand à écrire ces fameuses 95 thèses et à les placarder aux portes de l’église de Wittemberg le 31 octobre 1517 condamnant violemment le commerce des indulgences pratiqué par l’Eglise Catholique Romaine. Vous l’avez compris, je fais ici référence à Martin Luther. Il a eu la révélation que le juste vivra par la foi et que seule la grâce peut sauver l’homme.

La réforme effectuée alors va remettre la Parole au centre de la prédication dans l’Eglise, elle sera aussi traduite en langue vernaculaire et diffusée massivement grâce à l’invention de l’imprimerie par Johannes Gutenberg. Malheureusement la Réforme protestante va avoir ses limites et ne pourra pas totalement extirper plus d’un millénaire de traditions et d’idolâtrie dans l’église. Le paganisme dans l’Eglise a eu le temps de faire des ravages qu’il est encore difficile de distinguer entre le vrai du faux de nos jours. Pour preuve, le fait que certains évangéliques fêtent encore Noël comme étant la naissance du Christ ou même les fêtes d’anniversaires. La plupart de la liturgie des églises, même réformées, nous vient de l’Eglise Catholique Romaine. Il nous faut l’éclairage du Saint-Esprit pour comprendre que toutes ces choses ont été instaurées par les hommes et leurs systèmes religieux. Parmi tout cela, on retrouve aussi la dîme ! Les partisans de la dîme aiment utiliser le passage de Malachie 3:10 :  « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Nous devons comprendre premièrement que le prophète Malachie s’adresse aux juifs et tout particulièrement aux sacrificateurs qui apportaient des offrandes qui n’étaient pas conforme à la loi de Moïse.  « Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit l’Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites : En quoi avons-nous méprisé ton nom ? Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, Et vous dites : En quoi t’avons-nous profané ? C’est en disant : La table de l’Eternel est méprisable ! Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? Dit l’Eternel des armées. » Malachie 1:6-8. On ne peut pas prendre un verset et le tirer de son contexte pour en faire une doctrine. De plus, nous ne sommes plus sous le sacerdoce Lévitique comme le dit le livre aux Hébreux au chapitre 7 au verset 12:  « Car, le sacerdoce (Lévitique) étant changé, il y a aussi nécessairement un changement de loi. » ou encore au verset 18 : « Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et son inutilité, car la loi n’a rien amené à la perfection, et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. » Et si vraiment il fallait payer la dîme comme sous l’ancienne alliance, il faudrait remettre en place le Temple à Jérusalem et aussi les sacrifices d’animaux afin d’offrir des taureaux et des boucs.

Le voile a été déchiré, l’accès au lieu très saint nous ait donné à travers le sacrifice de Jésus et nous n’avons plus besoin d’offrir de sacrifice sanglant, la classe des sacrificateurs de la tribu de Lévi est dépassé. Nous sommes tous maintenant des sacrificateurs comme le dit 1 Pierre 2:9 : «  Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, … » . Etant des sacrificateurs, nous devons aussi faire des sacrifices mais ils sont spirituels, c’est le don de nos vies sacrifiées au Seigneur, des vies sanctifiées, mis à part pour le Seigneur Jésus.  « … et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. » 1 Pierre 2:5. On me dira: « Mais Abraham a payé la dîme! Il n’était pas sous la loi de Moïse! ». Allons justement voir dans quelle condition, notre père Abraham a payé la dîme. « Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. » Genèse 14:17-20. Abram va donner la dîme sur le butin qu’il avait ramené lorsqu’il est allé délivré Lot des mains de Kedorlaomer. Dans toute sa vie, c’est la seule fois où il va payer la dîme! Il ne la paye pas ici tous les mois comme on nous demande de le faire dans nos églises! De plus il la paye avec le butin qu’il a pris! Des hommes et des femmes aujourd’hui s’endettent pour donner leur dîme! L’heure est grave, le peuple de Dieu est tondu chaque dimanche par des pasteurs qui ne pensent qu’à leur ventre! La dîme n’est pas néo-testamentaire, c’est une pratique de l’ancienne alliance qui n’est plus d’actualité! Elle ne constitue rien d’autre que les indulgences du 20ème et 21ème siècle. Ce sujet est sensible car il touche aux portefeuilles des pasteurs et qu’ils se demandent comment ils vont pouvoir vivre. Ils oublient que Dieu est fidèle pour les nourrir, comme Il l’a fait avec Elie et qui l’a nourri aux travers de corbeaux qui lui apportaient de la nourriture au torrent de Cédron. De plus, ils peuvent aussi travailler comme Paul qui faisait des tentes avec Aquilas et Priscille dans le livre des actes. Une assemblée doit fonctionner bibliquement et les frères sont libres de donner sans contrainte ni tristesse comme le dit la Parole :  «  Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.  » 2 Corinthiens 9:7.

Publié originellement le 28 aout 2012 sur https://serviteurinutile.wordpress.com/2012/08/



4 octobre 2020by Eric

Nous nous trompons souvent lorsqu’on parle de l’adoration et nous pensons que c’est en chantant que l’on adore Dieu. Le chant n’est qu’une expression de l’adoration mais il y en a d’autres: la prière, le sacrifice, le remerciement, l’humilité… La première fois que l’on retrouve le terme adorer dans la Bible, c’est lorsque Dieu va demander à Abraham de lui offrir son fils en sacrifice.  « Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.  » Genèse 22:5. L’adoration est ici associée au sacrifice. Il fallait qu’Abraham donne son Isaac, le fils de la promesse, ce qui était le plus important pour lui pour que Dieu trouve son adoration agréable (nous avons d’ailleurs ici un type du sacrifice de Christ sur la croix). Combien d’entre nous, nous sommes parfois si peu enclin à offrir notre « Isaac » à Dieu, ce qui est le plus important à nos yeux, notre propre vie… Le verbe adorer se dit en hébreu shachach qui veut dire se prosterner, adorer. Nous retrouvons aussi le verbe se prosterner, en grec pipto qui veut aussi dire descendre d’un lieu élevé vers un lieu plus bas, dans le passage où les rois vont adorer l’enfant Jésus qui vient de naître.  « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Matthieu 2:11. Ces rois se sont littéralement dépouillés de leurs royautés pour adorer un nourrisson, de plus on nous dit que c’était des mages venu d’orient. Le terme grec pour mage est magos qui veut dire magiciens, sorciers, hommes sages, astrologues, devins, … Il est surprenant de voir que les hommes qui ont eu la révélation que le Messie était né, étaient des magiciens venus d’orient et que les scribes, les pharisiens et les sadducéens sont passés à côté de cette révélation.

Dans le livre de Romains au chapitre douze verset un, on nous parle de l’adoration dans ces termes :  « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » L’adoration était devenue quelques choses de complètement ritualisé à l’époque de Jésus et avait perdu tout son sens. Lorsqu’il va parler à le femme samaritaine, Jésus va lui dire :  « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. » Jean 4: 21-24. Dieu recherche des adorateurs en Esprit, des adorateurs régénérés par l’Esprit de son Fils et qui ont la révélation de Dieu dans leur coeur. Un culte rendu à Dieu sans la révélation de ce Dieu n’a pas de sens. Il faut que celui qui s’approche de Dieu croit que Dieu existe et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

Avec Abel et Caïn, nous avons l’exemple de deux types d’adoration. Le premier a eu la révélation de Dieu et va offrir les prémices de son troupeau, c’était un type du sacrifice de Christ.  « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » Hébreux 9:22. Nous avons ici l’image du salut par la grâce! Caïn va offrir le fruit du sol or le sol avait été maudit par Dieu, nous avons ici l’image du salut par les oeuvres. Il va sans dire que son sacrifice ne plût pas à Dieu. La religion trouve son fondement ici; rechercher Dieu par l’oeuvre de ses mains et se couvrir de sa propre justice. Deux adorateurs mais un seul trouva la faveur de Dieu. La colère est alors entré dans le coeur de Caïn et il fût jaloux de son frère Abel et en fin de compte il le tua. Nous devons nous méfier des religieux car ils ont l’apparence de la piété comme Caïn qui adorait Dieu mais leurs coeurs est remplis de jalousie, de colère et de meurtre. Nous retrouvons cela dans la parabole du bon grain et de l’ivraie. Ces deux plantes poussent en même temps et se ressemblent tellement que ce n’est qu’à maturité qu’on peut les différencier.  « Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. » Matthieu 13: 24-30. Ce n’est qu’à la maturité qu’on reconnaît l’ivraie, ce n’est donc qu’au temps de la moisson, lorsque le Fils de l’homme reviendra dans sa gloire et qu’il séparera les brebis des boucs qu’on saura qui est qui.

Il nous faut aussi adorer en vérité! Or la vérité est une personne, c’est Jésus.  « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14:6. Pour adorer Dieu, nous devons passer par Jésus car Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Ce n’est pas les prêtres ou les pasteurs qui sont les points de contact entre Dieu et les hommes comme on a pu nous faire croire mais c’est Jésus.  « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Hébreux 1: 1-4. Beaucoup de personnes veulent prendre la place de Jésus, ce sont des antéchrists, ils aiment prendre la place de Dieu. Là où vous voyez qu’on élève un homme au lieu de Dieu, il faut prendre ses jambes à son cou et fuir car Dieu n’est pas là. Ils aiment les titres pompeux comme archibishop, archevêque, pape, général, … «  Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme,… » 1 Timothée 2:5.

Sans la révélation de Dieu dans nos vies, nous ne pouvons adorer !  Nous accomplirons tout au plus un rite qui satisfera notre chair. Dieu est Esprit, Il est invisible ! Il dit dans sa Parole:  « Invoque-moi, et je te répondrai ; Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas. » Jérémie 33:3. La parole doit être une révélation dans nos vies, elle doit toucher nos coeurs et non notre intellect. Dieu cherche encore de vrais adorateurs dans ces temps de la fin, des personnes qui seront prêtes à donner cent pour-cents de leur vie au Seigneur. Es-tu prêts à t’investir à 100%?

Publié originellement le 25 juillet 2012 sur https://serviteurinutile.wordpress.com/2012/07/



4 octobre 2020by Eric

Une des caractéristiques de notre société, c’est le manque d’amour. La compétition, la course aux diplômes, aux titres, l’ambition, … toutes ces choses sont valorisées par nos entreprises, nos familles, nos écoles, nos universités. Même l’image est devenue une source de compétition. Qui est le plus beau? Concours des miss pour savoir qui est la plus belle ou qui chante le mieux…  « Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?  » 1 Corinthiens 4:7. Tout cela crée de la jalousie, les hommes et les femmes sont prêts à tout pour éliminer leurs adversaires potentiels. Ce genre d’attitude est banalisé dans les séries à succès qui passent à la télévision aux heures de grande écoute comme « Desperate Housewives  » où on approuve la vengeance personnelle ou encore l’adultère. Maintenant si seulement ce comportement se retrouvait chez les païens, on pourrait se dire que c’est normal car ils n’ont pas Christ dans leur vie, mais on retrouve le même comportement, si ce n’est pire, dans le milieu chrétien. Nous sommes sensés être la lumière du monde et éclairer les ténèbres mais au lieu de ça l’Eglise passe à côté de son but.

Un des signes de la fin des temps, c’est justement que « la charité du plus grand nombre se refroidira » , Jésus ici s’adresse aux disciples. C’est donc que l’amour des chrétiens allaient se refroidir. Le terme grec pour amour est agape et se traduit par : accueillir, recevoir, aimer chèrement. Malheureusement cet amour a de plus en plus tendance à disparaître! Dans nos églises, c’est la course aux titres. On veut être le plus « grand » dans le royaume! Ecoutons ce que le maître dit à ses disciples à ce propos :  « Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. »  Matthieu 20:25-27. Lorsque la mère de Jacques et Jean va vouloir placer ses fils à la droite et à la gauche du Seigneur, les autres disciples vont s’indigner. Après avoir passé trois ans avec le maître, ils s’attendaient à avoir une place de premier choix dans le royaume. Mais le maître connaissant leurs coeurs va leur dire de ne pas avoir une attitude de domination comme dans le monde. Tout cela crée de la compétition et nous emmène à vouloir chercher la gloire des hommes pour qu’ils reconnaissent notre « position élevée » .

L’amour de Dieu dans nos vies doit changer nos coeurs et nos motivations. Pourquoi es-tu venu à Jésus-Christ? Pour le mariage? Le voyage? Pour l’argent? Tu ne tiendras pas dans la course si c’est le cas ! Il faut que tu revois tes motivations, car si la bénédiction ne vient pas, tu risques de retourner dans le monde. Dieu veut éprouver nos coeurs, il veut que tu le suives de ton propre chef en ayant conscience de ce que tu poses comme acte. Il n’y a que l’amour que l’on a pour Dieu qui nous aidera à tenir dans les tribulations et les épreuves qui jalonnent la vie chrétienne. Dans la lettre adressée à l’Eglise d’Éphèse, Jésus lui reproche d’avoir perdu son premier amour. Cet amour de la vérité que l’on a dès les premiers jours de la conversion, cet amour pour le Père qui surpasse toutes choses dans ce monde. Rappelons-nous la première fois que Dieu s’est révélé dans nos vies et que des ondes d’amour et de paix ont envahies nos cœurs. Nous étions alors si heureux d’apprendre que nous n’étions pas seuls sur cette terre, que le vide dans nos cœurs avait été enfin comblé. Malheureusement les soucis de la vie et de ce monde ont commencés à étouffer l’arbre de la foi qui avait poussé dans nos vies et nous avons laissé cette nouvelle vie être étouffée par les plaisirs de ce monde. Conserver ce premier amour est un travail, comme pour un couple qui s’est marié et qui après quelques années laissent l’habitude et l’ennui prendre la place. Nous devons tout le temps être enivré des charmes de la « femme de notre jeunesse » .  « Que ta source soit bénie, Et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce: Sois en tout temps enivré de ses charmes, Sans cesse épris de son amour. » Proverbes 5:18-19. Nous devons aussi être enivré des charmes de notre époux Jésus et être épris de son amour.

Nous devons lire la parole de Dieu tous les jours comme si c’était la première fois que le Seigneur nous ouvrait les yeux pour comprendre les écritures. Faisons-le comme un enfant qui veut toujours connaître plus de son père et qui pose des questions continuellement pour mieux comprendre et qui s’émerveille lorsqu’il a la réponse à sa question. Nous devons rechercher Dieu dans la prière comme quand pour la première fois, nous avions senti l’Esprit  nous inspirer des paroles d’adoration et de louanges. Nous devons lui chanter des cantiques nouveaux qui lui rendront gloire et honneur et qui magnifieront sa personne. Mais avant cela, il nous faut avoir une vie de consécration et de sacrifices envers notre Dieu. Nous devons offrir nos corps sanctifiés devant sa face. Rejeter le péché qui nous enveloppe si facilement afin de lui être agréable avec un cœur obéissant tel un enfant qui veut plaire à son Père. On nous a trop focalisé sur les bénédictions matérielles et nous avons oublié de nous focaliser sur l’essentiel c’est à dire Christ. Christ veut bien plus que quelques billets que tu vas donner à la fin du « culte », il veut ton temps!

Vous avez remarqué combien le temps nous est volé dans cette société moderne! Plus de temps pour prier, pour lire la Parole de Dieu, pour se rassembler avec les frères et sœurs (les premiers chrétiens se rassemblaient tous les jours !!!)… Le diable nous occupe de mille et une façon, par le travail:  « Je dois absolument faire carrière, je n’ai pas le temps de m’occuper de mon mari et de mes enfants, alors de Dieu! » se dit-on; par la télévision : « Je dois absolument voir cette nouvelle série télévisé, je n’ai pas le temps d’aller dans ma chambre prier. » ou encore par les jeux-vidéos. Il y a encore internet où nous pouvons être « avalé » par les réseaux sociaux comme Facebook ou bien pire encore être complètement accros aux films pornographiques. Un frère a eu une vision, juste avant l’arrivée d’internet dans les foyers au début des années quatre-vingt dix, où il a vu le diable devant une machine qui lui permettait d’aller d’un lieu à un autre et il disait « Cette fois-ci je les ai eu » . Satan n’est pas omniprésent et il utilise la technologie et surtout les moyens de communications pour pouvoir influencer le monde. Rappelez-vous lorsque Michaël Jackson est mort, le monde était au courant en quelques heures grâce à internet. Nos enfants sont la cible et nous devons faire attention à ce qu’ils regardent sur le net. Une enquête de 2009-2010 du Figaro (Enfants & Internet Baromètre 2009-2010) montre que plus d’un enfant sur deux de 15-17 ans est tombé sur des contenus choquants (pornographie, violence,…) en voulant télécharger des médias.

L’amour aussi se manifeste lorsqu’on obéit aux commandements de Dieu. Le Seigneur Jésus dit bien que celui qui l’aime c’est celui qui garde ses commandements.  « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. » Jean 14:21. Nous avons du mal à obéir aux commandements de Dieu car nous nous attachons bien trop à la terre. On aime beaucoup trop notre propre moi et on ne veut pas l’offrir en sacrifice à Dieu. L’évangile édulcoré que l’on nous donne ne nous permet pas non plus de mourir à nous-même; cet évangile exalte le moi et fait de nous des champions (champions dans le péché, l’égoïsme, la cupidité, l’amour-propre, l’orgueil,…). Nous devons de nouveau nous centrer sur Christ et aimer notre prochain comme nous-même, ce qui veut dire que nous devons donner du temps à Dieu et à nos frères et sœurs dans le Seigneur. Il ne suffit pas de voir mon frère le dimanche, « jour du Seigneur » , mais je dois aussi m’intéresser à lui pour savoir quel est son quotidien et développer une véritable communion fraternelle.  « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. » Colossiens 3:12-14

«  La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. » 1 Corinthiens 13: 4-8.

Publié originellement le 13 juin 2012 sur https://serviteurinutile.wordpress.com/2012/06/



4 octobre 2020by Eric

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » Matthieu 6:24

Le Seigneur Jésus-Christ est très clair, comment ne pas être plus clair!

Qui est Mamon?

Mamon est personnifié comme un dieu, une idole. Quelle est donc sa signification? C’est un mot d’origine araméenne, signifiant «riche». Néanmoins son étymologie est obscure. Certains le rapprochent de l’hébreu matmon, signifiant trésorargent.

L’argent est devenu roi, et il communique la cupidité, l’avarice, l’égoïsme. Cet évangile nous détourne de Dieu, c’est pourquoi on peut dire qu’il est diabolique, il fera qu’on haïsse Dieu et qu’on le méprise! C’est la parole qui le dit pas moi!

Voici l’exemple de ceux qui se sont attachés aux biens matériels, à cette puissance démoniaque et qui se sont perdus!!

Ceux qui ont suivi Mamon

– Balaam, un prophète authentique a vendu son don  pour de l’argent…

– Ezechias, un roi pourtant fidèle en parti à Dieu, montra ses trésors aux babyloniens, la suite nous la connaissons tous, sa patrie fut déportée à Babylone!

– Guéhazi a préféré s’attacher à l’argent plutôt qu’à l’oeuvre de Dieu, derrière le don il a vu une source de gain, alors qu’Elisée lui avait enseigner autre chose, le contentement, le refus des présents qui aveuglent!

– Judas est tombé à cause de 30 pièces d’argent en vendant le maître, image très forte de la prospérité, la suite et la conséquence c’est les ténèbres, il s’est suicidé . Lui qui était compté parmi les apôtres et qui avait part au ministère a été le guide de ceux qui ont saisi Jésus-Christ à cause du salaire du crime!!

– Le riche insensé dans le livre de Luc, chapitre 12 verset 15 , va placer sa confiance dans ses biens et dire à son âme repose-toi, mange, bois et réjouis toi. Dieu repris son âme aussitôt,  » car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance« . Le Maître nous montre par là qu’il faut se garder « avec soin de toute avarice« .

– Le jeune homme riche était capable de respecter toute la loi, mais un problème se posait: il était attaché à sa richesse de sorte qu’il était incapable de vendre tous ses biens et de les donner aux pauvres. Quelle tristesse il ressenti, et quelle compassion Christ n’eût pas pour lui, il avait compris que le royaume des cieux c’est le dépouillement total!! Qu’il est difficile pour un riche de rentrer dans le royaume des cieux, c’est de même qu’un chameau qui rentre dans le trou d’une aiguille, nous dit le Maître!!

– Le riche dans Luc 16 , menait une vie joyeuse et brillante; ne se préoccupait pas du pauvre Lazare couché à sa porte, cherchant les miettes tombant de sa table. A sa mort il va dans le lieu de tourments, où il souffre alors qu’il avait eu des biens pendant sa vie. Tandis que Lazare fut porté par les anges dans le sein d’Abraham, lui qui avait eu des maux pendant la sienne. Le pauvre a été sauvé par sa piété, le riche a perdu le salut par son impiété et a été voué à la malédiction de l ‘enfer!

– Simon le magicien ayant cru, mais ayant dans son cœur des mauvaises intentions voulu acheter le don du Saint-Esprit avec de l’argent

– Ananias et Saphira, dans un moment d’unité totale, de parfaite communion avec les frères et sœurs, vendent leur biens, mais retiennent une partie du prix pour eux, alors que cet argent était le leur!! Ils ont menti au Saint-Esprit et sont mort aussitôt!

Ces quelques exemples montrent bien qu’il faut rechercher premièrement le royaume des cieux et le reste nous sera accordé par dessus tout!

Ce que Dieu veut c’est notre cœur, notre vie, en échange il nous donne la sienne qui est tellement riche. Il nous a béni de toutes sortes de bénédictions célestes et non terrestres, car ces dernières nous sont accordées selon sa souveraineté c’est une grâce!! Notre richesse c’est donc d’avoir le fruit du Saint-Esprit en nous, pour que nous prospérions à tous égards comme prospère l’état de notre âme, et que ce fruit demeure jusqu’au retour du Seigneur.

L’attachement à Dieu

– Abraham

L’attitude d’Abraham, l’ami de Dieu peut nous édifier, il s’est séparé de Lot, pour éviter des disputes entre frères. Il laisse délibérément son neveu choisir le pays le plus riche (Gen. 13:10, 11). Le roi de Sodome, lui dit ceci « Donne-moi les personnes (littéralement : les âmes) et prends les biens pour toi» (Gen. 14:21). Beaucoup de pasteurs ou hommes de Dieu sont tombés dans ce piège ! Mais Abraham lui a répondu : « J’ai levé ma main [= j’ai juré] vers l’Éternel, le Dieu Très haut, maître du ciel et de la terre :je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi , pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J’ai enrichi Abram. Rien pour moi ! » (Gen. 14:22, 23). Il a vécu dans le contentement, tu dois te considérer comme l’homme le plus riche ou la femme la plus riche du monde car tu as celui en qui se trouve les trésors de la connaissance, toute la richesse et il te l’a donné gratuitement et en abondance!!

Il faut suivre la loi d’égalité, selon 2 Corinthiens 8:13 à 14; si mon frère n’a pas, comment puis-je dormir tranquille? Sans rentre dans un assistanat qui amène à la paresse, on poussera les démunis à apprendre un métier en les aidant un temps puis en les encourageant à travailler.

Selon cet évangile qui sévit dangereusement dans le monde entier, on fait croire qu’un chrétien ne peut être pauvre, il ne peut pas souffrir, ni être malade, il doit avoir des postes clés et régner dans le royaume maintenant, on doit prospérer matériellement, avoir le visa, le mariage etc, sinon on est maudit. L’évangile n’est plus basée sur la personne de Jésus-Christ !! Les moyens pour parvenir à cette prospérité sont divers, donner pour le bâtiment, appel de fonds sur appel de fonds, monnayer les actions de grâces, les dîmes différentes (propres au peuple juif, tirées de versets dénaturés de leur sens transformés en doctrine  pour soutirer l’argent au peuple de Dieu!!). On se crée un veau d’or, pensant que Moïse (préfiguration de Jésus-Christ) ne reviendra pas. Où est-il?  Aaron, l’image de la sacrificature séduite se laisse mener par le peuple qui dit:  » Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. » Exode 32:1.

A l’aube du retour de Notre Seigneur tant aimé : Jésus Christ qui nous a promis qu’il allait revenir, des pasteurs se sont fourvoyés, poussés par les hommes, poussés par leurs motifs impurs, ils se sont tournés vers le dieu du moment. Les chrétiens eux-mêmes se plaisent à ce veau d’or, tu seras un champion, tu seras un millionnaire, tu vas percé financièrement. Les chanteurs chrétiens ne distribuent plus gratuitement leurs œuvres car ils ne chantent plus pour Dieu mais pour être comme toutes ces stars de la musique mondaine.  Ils veulent être connu, et que cette reconnaissance leur servent pour asseoir leur règne, ils ont tout simplement utilisés le nom de Jésus pour se faire un nom, bien que certains ont bien commencé!Le chant est devenu un ministère alors que c’est une grâce qui nous est faite pour accompagner un ministère!! Les serviteurs de Dieu ne travaillent plus, la parole de Dieu est devenu son gagne pain! Des pasteurs deviennent grâce aux fidèles des millionnaires, avec des jets privés, des porsche, des hummer, des villas par-ci par-là. Quels sont ces pasteurs qui tond les brebis? Et Dieu pleure  pour son peuple qui est dispersé, sans berger mais pourtant les églises pullulent!!! Ayant perdu la foi, on ne peut ni ne veux plus vivre dans le contentement, ou totalement dépendre de Dieu comme l’avait fait Elie qui fût nourri par des corbeaux au torrent de Cédron!! On sort des versets hors contextes, pour justifier nos appels de fonds; les dîmes en question sont prélevés à chaque fois qu’il y a réunion, alors que les 4 sortes de dîmes étaient prélevées chaque un an , trois ans…ça dépendait du type de dîme (Deutéronome 14:22) . Qui en bénéficie? Bien sûr c’est le ministère le plus en vu, le ministère pastorale, et sa ceinture!!!

La dîme n’est plus d’actualité.

Elle était instaurée en Israël afin que  ni la veuve, ni l’orphelin, ni l’étranger, ni le lévite , ni le sacrificateur ne manque de rien. Dieu étant juste voulait compenser et aider socialement  les orphelins qui étaient délaissés, les veuves qui étaient négligées, les lévites qui n’avait d’héritage qu’en Dieu et les sacrificateurs qui dépendaient du temple et de Dieu. Aujourd’hui c’est bien plus que le dixième que nous devons lui donner. Nous devons lui donner notre vie, notre temps, notre cœur, notre âme, notre force, notre zèle, notre ministère, notre argent…Si tu fais les comptes, tu comprendras que tu dois lui donner 100% de ta vie. Comprenons bien, même si tu as été déçu par des pasteur grippe- sou, que ta libéralité ne sèche pas, car c’est un don que Dieu t’a donné, ce don te qualifie, ce don révèle la bonté de Dieu !!! Il veut que nous donnions librement, sans contrainte, sans forcer, donner de tout son cœur !!!! N’oublie pas les frères et sœurs qui manquent auprès de toi d’un vêtement, n’oublie jamais les pauvres, les indigents, les prisonniers, les malades, les orphelins, les veuves…Tu es comme ton créateur, Il a donné le meilleur de lui même. Soit libéré, tu sais comment donner maintenant dans le secret sans que personne ne te pousse, t’impose des sommes exorbitantes, mais comme tu as le souci de l’oeuvre : « L’oeuvre de Dieu c’est qu’il croit en Jésus Christ ». Tu vas donner pour faire avancer le royaume des cieux, car il y a des besoins. Qui achètera les bibles?  Qui sont ceux qui vont éditer des bibles gratuitement ? Qui produira ces chants nouveaux purs, inspirés qui vont imprimer encore plus la parole de Dieu dans les cœurs, qui vont délivrer les âmes… Qui va soutenir les missionnaires. La moisson est tellement grande, que Dieu nous touche!! « La religion pure et sans tâche consiste à visiter les veuves et les orphelins dans leurs afflictions…

Les offrandes diverses inventées par les pasteurs non enseignés ou conscients et motivés par leur ventre (offrande de la voix, appels de fonds, dédicace du temple, offrande du prophète, offrande du soir, offrande parce tu as trouvé du travail, offrande des 24 vieillards, et j ‘en passe…) ne sont que du vol!!! . Faisons des offrandes pour faire avancer l’oeuvre, revenons à la libéralité!!! La véritable offrande c’est le sacrifice de nos vies. Qui peut acheter Dieu, Lui qui a créé le ciel et la terre et à qui l’or et l’argent appartienne. C’est pourquoi jette ton or, et comprend que Yahweh est ton Or!!!

– Élisée , puissamment utilisée par l’Éternel avait refusée les cadeaux et les présents de qui que ce soit . Exode 23:8 » Tu ne recevras point de présent ; car les présents aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts et corrompent les paroles des justes. »  Les Proverbes au chapitres 15:27  disent ceci : « Celui qui est avide de gain trouble sa maison, Mais celui qui hait les présents vivra. »

– Samuel avait refusé les présents qu’on lui proposait :  » Me voici ! Rendez témoignage contre moi, en présence de l’Eternel et en présence de son oint. De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui ? Je vous le rendrai. Ils répondirent : Tu ne nous as point opprimés, et tu ne nous as point traités durement, et tu n’as rien reçu de la main de personne. » 1 Samuel 12:3-4

Les actions de grâces ne sont pas monnayables, c’est tout simplement un acte de reconnaissance, un remerciement envers Dieu, venant du coeur et exprimé en paroles et en action.

Jésus nous a montré l’exemple , il rendait grâce , dans Jean11:41, Mathieu 11:25, Luc 24v30. On voit ici que c’est bien un remerciement exprimant la gratitude. Les disciples, Paul passaient beaucoup de temps à remercier Dieu. D’ailleurs c’est un ordre venant de Dieu: 1 Thessaloniciens 5 : 18 : »Rendez grâces en toute choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ ».

Colossiens 3 :17 : « Et quoi que vous fassiez , en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. »

Dieu n’aime pas l’ingratitude, nous devons donner des actions de grâces à travers nos prières; merci Seigneur pour le don de ton fils Jésus-Christ, pour le pardon des péchés, la guérison, la délivrance, la victoire à la croix, le Saint-Esprit , l’espérance vivante en nous, pour le vêtement, pour la nourriture, pour un toit sur nos têtes, la respiration, pour tout… Faisons continuellement des actions de grâces, le livre des Éphésiens 5:20 nous le dit , à chaque repas, toutes les fois que nous prions, que nous nous rassemblons, dans tous ce que nous faisons. Dieu se plaît à cela c’est lui rendre tout l’honneur en tant que Père!!! Faisons cela en n’oubliant aucun de ses bienfaits Il le mérite, seul l’Éternel est bon, faisons-le par l’Esprit au Nom de Jésus Christ!

Revenons à Jésus – Christ fuyons, cet évangile qui nous envoie directement en Enfer et qui nous attache à Mamon, alors que notre Roi arrive bientôt! L’Eglise de Laodicée était riche mais Dieu la considérait comme pauvre, misérable et nue!! Alors que l’Eglise de Smyrne et de Philadelphie sans trop de puissances et pauvres (selon les hommes) s’attachent à Yéhoshoua ha Mashiah !! Oh que Dieu délivre beaucoup d’âmes attachées à l’argent, tout cela passera mais ce qu’il faut c’est garder la Parole! C’est la seule vraie richesse, l’héritage le plus glorieux qu’un Père peut donner à son enfant. Merci Seigneur pour ton Fils, je veux m’attacher à toi toute ma vie, que mon frère et ma sœur qui me lisent s’attache à toi seul !!

Publié originellement le 26 mai 2012 sur https://serviteurinutile.wordpress.com/2012/05/